Générations : entre repères flous et liens précieux

Baby-boomers, Gen X, Y, Z, Alpha… Et si ces étiquettes ne suffisaient plus à nous définir ?
La dernière étude « Françaises, Français, etc. » réalisée par 366, George(s), Kantar et Aday met en lumière un phénomène inédit : le brouillage des repères générationnels dans une société en perpétuelle accélération.
Longtemps, ces classifications ont permis de mieux comprendre les valeurs, les comportements, les espoirs de chaque tranche d’âge. On y retrouve les Baby-boomers (1945-65), bâtisseurs de la société de consommation, la Gen X (1965-80), marquée par les crises et l’individualisme, les Millenials ou Gen Y (1980-96), en quête d’équilibre et de sens, la Gen Z (1997-2010), ultra-connectée, engagée et anxieuse face à l’avenir, et enfin la Gen Alpha (2011 et après), pour qui réel et virtuel ne font déjà plus qu’un.
Mais aujourd’hui, jusqu’à cinq générations cohabitent parfois sous un même toit, et les frontières autrefois nettes deviennent floues. Les crises successives – écologiques, économiques, sanitaires – ont accéléré les mutations et bouleversé les parcours de vie. Ce “désordre des âges” rend l’identification générationnelle plus incertaine, mais souligne aussi un besoin profond : celui de recréer du lien.
C’est dans cette perspective que s’inscrit la mission de Maisons Marianne : proposer des lieux de vie intergénérationnels, où chacun, peu importe son âge, peut habiter pleinement, transmettre, apprendre et coexister dans un cadre bienveillant. Là où certains voient un fossé entre les générations, nous construisons des ponts.
Parce qu’au fond, ce ne sont pas les lettres qui nous définissent, mais la manière dont nous vivons ensemble.